Comment devenir mandataire automobile à son compte ?
Vous êtes fan de voitures de course ? 🏎️ Alors, vous pouvez concilier votre passion avec votre métier, en devenant mandataire automobile indépendant. Si, en plus, votre fibre commerciale est développée, alors vous cochez toutes les cases. Pour vous projeter dans votre avenir professionnel, voici les étapes à suivre pour vous lancer dans ce secteur d'activité !
1. Obtenir un diplôme (étape facultative)
Le métier de mandataire auto ne requiert aucun diplôme. Toutefois, il peut être utile d’acquérir des connaissances en automobile et en mécanique. De nombreux mécaniciens se reconvertissent en tant que mandataires automobiles pour changer d’activité tout en restant dans le même domaine.
Pour obtenir ces compétences, vous pouvez suivre un BTS négociation relation client ou BTS technico-commercial. Choisir l’option « commercial automobile » (si disponible) est fortement recommandé pour devenir mandataire automobile indépendant.
Vous avez aussi la possibilité de vous former directement en intégrant une concession. Cette première imprégnation vous permettra d’appréhender l’envers du métier. Vous avez le choix de passer par un contrat d’alternance ou par un certificat de qualification professionnelle (CQP).
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Un importateur de voitures est aussi un mandataire automobile. Si vous envisagez cette option, la maîtrise de langues étrangères est requise pour que vous puissiez échanger avec les distributeurs.
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2. Se spécialiser (étape facultative)
En tant que mandataire auto indépendant, vous avez la possibilité de vous spécialiser, soit dans un type de véhicules (anciens, sportifs, haut de gamme…), soit dans une marque que vous appréciez particulièrement. L'important est que vous soyez passionné·e et que vous sachiez de quoi vous parlez.
N’hésitez pas à faire une étude de marché pour connaître l’étendue de vos cibles et donc de vos perspectives d’évolution.
3. Créer son entreprise de mandataire automobile
Pour exercer en tant que mandataire auto indépendant, vous devez créer votre propre entreprise. Cette démarche requiert que vous soyez en règle par rapport aux dispositifs administratifs inhérents à ce métier.
Le choix de la forme juridique
Vous avez le choix entre :
une micro-entreprise (un statut ultra-simplifié mais qui vous impose de respecter une limitation de chiffre d’affaires) ;
une EURL ou une SASU (des formes juridiques pour exercer seul·e son activité) ;
une SARL ou une SAS (des formes juridiques pour exercer son activité à plusieurs).
Pour vous aider à choisir le statut idéal pour vous, nous avons publié un guide exhaustif sur les statuts juridiques.
La rédaction des statuts (en cas de création de société)
Vous pouvez le faire seul·e ou avec l’aide d’un expert en droit. La rédaction des statuts permet de renseigner les informations spécifiques à votre entreprise, notamment sa dénomination, sa forme juridique et son objet social. Dans le cas où vous avez des associé·es, il est important d’inclure une clause concernant leurs pouvoirs.
Le dépôt du capital social (en cas de création de société)
Le capital social fait référence à vos apports en numéraire, mais aussi en nature (à l’exception des apports en industrie). Le dépôt minimum est de 1 €. Pour ce faire, vous avez besoin d’ouvrir un compte bancaire professionnel.
Bon à savoir : avec Shine, vous pouvez déposer votre capital 100 % en ligne et recevoir votre attestation de dépôt de capital en moins de 12 heures ouvrées.
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L’annonce légale et l’immatriculation (en cas de création de société)
Votre démarche de création d’entreprise doit être publiée dans le journal d’annonces légales. Vous recevez ensuite une attestation, indispensable à votre dossier d’immatriculation. Ce dernier doit aussi inclure le formulaire M0, les statuts signés, les frais de greffe et d’autres pièces supplémentaires. Le tout est à déposer au Centre de formalités des entreprises ou au Greffe du Tribunal du Commerce.
4. Souscrire les assurances obligatoires
Voici les assurances pros obligatoires pour devenir mandataire automobile indépendant :
l’assurance des véhicules en vente ;
l’assurance professionnelle (RC Pro) ;
une protection juridique (très utile en cas de pépin) ;
une assurance multirisque.
5. Tenir un registre de brocante ou de police
Pour exercer son activité en toute légalité, le mandataire automobile doit tenir un registre de brocante ou de police. Ce document doit être paraphé avant le début de votre activité par la police ou le maire. Puis, lors de chaque transaction, vous devrez faire figurer les infos à propos du véhicule vendu sur ce registre ainsi que toutes les données relatives à la vente.
L’essentiel à retenir pour devenir mandataire automobile
Mandataire auto est, avant tout, un métier de passion.
Il est accessible à tous, avec ou sans diplôme. Toutefois, avoir des compétences en vente et en négociation représente un véritable atout.
Pour rappel, voici les étapes à suivre pour se lancer dans ce domaine :
obtenir un diplôme (facultatif) ;
choisir une spécialisation (facultatif) ;
créer son entreprise ;
souscrire les assurances obligatoires ;
faire parapher un registre de brocante à la mairie ou au poste de police.
Et maintenant, voici les 7 erreurs à éviter lors du lancement de son entreprise.
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