Comment ouvrir son bar à ongles en 6 étapes ?
Publié le 27 février 2023
par Olivia Mahieu
6 min. de lecture
Publié par Olivia Mahieu
Mis à jour le 10 juillet
6 min
Vous aimez mettre votre créativité au service de la beauté des autres ? Vous vous sentez à l’étroit dans l’institut de beauté de votre patron·ne ? Nous vous comprenons, gérer son propre salon est un beau projet de vie... Dans ce guide, nous vous expliquons comment ouvrir votre onglerie, étape par étape, pour vous installer sereinement. Une fois ce guide terminé, vous pourrez vivre pleinement votre passion ! 💅
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Étape n°1 : réaliser une étude de marché
L’onglerie est une spécialité qui a le vent en poupe depuis des années !
Et pour cause le métier de prothésiste ongulaire :
✅ Est source de bien-être et de relaxation pour ses client·e·s ;
✅ Peut s’exercer sous différents statuts ;
✅ Attire de nombreuses personnes, à condition d’être dans une zone passante.
Mais attention, la concurrence peut être rude. Pas question de s’installer sans une analyse sérieuse préalable.
Pour réaliser cette étude de marché, vous devrez vous poser plusieurs questions et y répondre très précisément dans un dossier complet :
Quelles sont les tendances du métier de prothésiste ongulaire ?
Quels sont les produits et services dans l’air du temps ?
Quel est le profil type de votre clientèle ?
Comment consomme-t-elle ? Quelles sont ses envies ? Quel est son budget ?
Qui sont vos concurrent·e·s ? Quels services proposent-ils dans leurs salons ?
Découvrez notre template de prévisionnel financier prêt à remplir !
Réaliser un business plan
Ce document est essentiel pour étudier la faisabilité financière de votre futur salon d’onglerie. Il vous permettra de faire le point précisément sur vos besoins en financement et sera indispensable pour les banques, si vous envisagez un prêt bancaire.
Le business plan de votre onglerie devra comprendre des éléments précis :
La genèse de votre projet ;
Votre présentation et celle de votre entreprise ;
Les produits et services que vous souhaitez proposer ;
L’étude de marché faite auparavant ;
La stratégie commerciale que vous envisagez ;
Le prévisionnel financier (comprenant le compte de résultat prévisionnel, bilan prévisionnel, prévisionnel de trésorerie), etc.
Connaître la réglementation en vigueur
Il n'existe pas de contraintes réglementaires très fortes sur le secteur de l’onglerie mais il faut retenir quelques points importants avant de vous lancer.
Depuis janvier 2016, il est entendu que “l’activité de prothésiste ongulaire non assortie de prestation de manucure n’est pas soumise à l’obligation de qualification professionnelle prévue par l’article 16 de la loi du 5 juillet 1996, et ne nécessite donc pas la détention d’une qualification d’esthéticien pour son exercice.”
Si vous ne proposez pas de manucure, vous pouvez devenir prothésiste ongulaire sans formation en esthétisme.
Si toutefois vous souhaitez proposer dans votre futur salon des prestations de manucure, vous devrez obligatoirement posséder un CAP en soins esthétiques ou un diplôme de niveau égal ou supérieur homologué ou enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
Étape n°2 : réfléchir à son modèle économique
Si vous hésitez à vous lancer en solo, vous associer à une franchise déjà existante, ayant pignon sur rue peut être un choix rassurant.
Le réseau vous apportera :
Ses conseils ;
Sa clientèle ;
Ses outils de communication ;
Sa notoriété ;
Ses produits à des tarifs avantageux…
Bien évidemment, tout ceci à un coût non négligeable, adhérer à une franchise peut coûter cher. L’avantage, c’est que vous avez l’embarras du choix pour sélectionner votre enseigne, elles sont nombreuses sur le marché. À vous d’étudier les conditions qui vous conviennent le mieux par rapport aux services apportés.
Et si la franchise ne vous convainc pas, reste le saut dans le grand bain : ouvrir son propre salon d’onglerie.
Pour cela, pas de panique : Shine vous accompagne ! 💪
Un compte pro complet pensé pour vous.
Étape n°3 : choisir un statut juridique
Pour vous lancer à votre compte, vous devrez créer votre structure juridique. La solution la plus simple consiste à opter pour le statut de micro-entreprise. Adaptée aux entrepreneur·e·s qui se lancent, cette forme juridique est facile à gérer et comporte peu de contraintes administratives et comptables.
Si vous visez plus haut dès le départ, vous pouvez vous diriger vers une entreprise à proprement parler comme une entreprise individuelle, une SASU ou une EURL (si vous travaillez seul) ou entre une SAS ou une SARL (si vous avez des associé·e·s). Si vous souhaitez vous associer, il faudra d’abord trouver l’associé·e idéal·e.
Les règles de fonctionnement d’une société seront plus contraignantes mais vous aurez accès à des avantages intéressants comme la déduction de vos frais professionnels et de vos charges.
Étape n°4 : ouvrir un compte professionnel
Il vous sera nécessaire pour travailler en tant que professionnel·le de l'onglerie, de posséder un compte pro pour gérer votre trésorerie. Même si en micro-entreprise, la loi n’oblige pas à avoir un compte professionnel, mélanger votre argent pro et votre argent perso peut devenir un sacré casse-tête pour votre trésorerie !
Chez Shine, nous vous permettons d’ouvrir un compte facilement à des tarifs très avantageux. Shine est en moyenne deux à quatre fois moins cher qu'un établissement bancaire traditionnel.
Votre argent est protégé par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) et vous aurez accès à des fonctionnalités indispensables pour la gestion de votre activité.
Étape n°5 : sélectionner un local
Choisir le lieu de votre onglerie ne sera pas chose aisée.
L'emplacement géographique de votre entreprise influencera en grande partie sa réussite et son chiffre d’affaires ! 📍
Le standing de votre commerce sera aussi la conséquence du local sélectionné.
En centre-ville, vous pourrez travailler avec des client·e·s plus exigeant·e·s et proposer des services à des tarifs plus élevés. Dans un centre commercial, la concurrence pourra vous contraindre à revoir vos prix à la baisse mais vous pourrez viser davantage de volume comme dans un nail-bar…
À vous de réfléchir à la façon dont vous voulez exercer et d’étudier les opportunités du marché de l’immobilier dans votre secteur géographique…
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Étape n°6 : souscrire les assurances obligatoires
Au sein de votre salon d’onglerie, à priori, vous ne devriez pas posséder de matériel très coûteux. Mais tout de même, il faudra penser à souscrire aux assurances pour travailler l’esprit serein !
Nous vous conseillons une assurance professionnelle multirisque (RC pro) couvrant les dommages suivants :
Le vol de marchandises ;
La perte de votre matériel et de votre stock en cas de sinistre ;
Les dommages causés à votre clientèle dans votre salon (un coup de lime est vite arrivé).
À cela s'ajoutent une mutuelle d'entreprise et une prévoyance, indispensable pour vous couvrir en cas de maladie ou d’indisponibilité de longue durée.
Ouvrir son onglerie : les points à retenir ! 📝
Pour récapituler, voici les six étapes essentielles pour ouvrir un salon d’onglerie :
Réaliser une étude de marché ;
Réfléchir à son modèle économique ;
Choisir un statut juridique ;
Ouvrir un compte professionnel ;
Sélectionner un local ;
Souscrire des assurances.
À la suite de ce mode d’emploi, vous devrez faire connaître votre salon, trouver du personnel et/ou mettre en place un système de réservation.
Pour cela, notre guide des meilleurs outils pour lancer son entreprise peut vous aider ! ⚒️
Et si vous vous sentez prêt·e à vous lancer, nous vous accompagnons dans vos démarches étape par étape.