SASU ou auto-entrepreneur : quel statut choisir ?
Publié le 10 janvier 2022
Mis à jour le 12 décembre
12 min. de lecture
Publié par Victoria Grimaldi
Relu par Amandine Dujardin
Mis à jour le 12 décembre
12 min
Le choix du statut de votre entreprise est le premier casse-tête auquel vous êtes confronté·e en tant que nouvel·le entrepreneur·e. Vous souhaitez vous lancer seul·e mais vous ne savez pas s’il faut opter pour une micro-entreprise (auto-entreprise) ou une SASU ?
SASU et auto-entrepreneur sont deux possibilités bien distinctes qui s’adressent à des projets entrepreneuriaux aux antipodes l’un de l’autre. Pour vous aider à choisir, faisons le point sur les différences entre ces deux formes juridiques.
✨ Nouveau sur Shine : la SASU est-elle la forme juridique qu'il vous faut ? Pour le savoir, testez notre simulateur de statut dédié à la SASU !
# 1 Les formalités de création et les démarches administratives
La création simplifiée d’une micro-entreprise
Les démarches de création d’une micro-entreprise sont assez simples et peuvent être réalisées sur Internet sur le site du guichet unique (https://procedures.inpi.fr/).
Vous n’avez qu’à remplir une déclaration de début d’activité et c’est tout ! Il n’y a aucun capital social à réunir, ni de statuts à rédiger.
Après 1 à 4 semaines, vous recevrez un premier courrier vous indiquant votre numéro de SIRET. Vous n’avez plus qu’à démarrer votre activité !
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La création d’une micro-entreprise est gratuite !
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La création d’une SASU
Les formalités de création d’une SASU
👉 Pour créer une SASU, vous devrez :
Rédiger un projet de statuts. Vous pourrez trouver des exemples de statuts de SASU sur Internet, néanmoins, l’accompagnement d’un avocat, d’un notaire ou d’un expert-comptable est souvent indispensable car la rédaction de statuts en SASU est très libre.
Déposer le capital social de votre SASU sur un compte pro (comme Shine 👋) ou auprès d’un notaire. Dans la foulée, n’oubliez pas d’ouvrir un compte bancaire professionnel au nom de votre SASU.
Publier un avis de constitution annonçant la création de votre SASU dans un journal d’annonces légales (JAL).
Constituer un dossier d’immatriculation complet sur le guichet unique de l’INPI (attestation de parution au JAL, déclaration des bénéficiaires effectifs, formulaire Cerfa M0, etc.).
Une fois votre SASU immatriculée, votre extrait K-bis et votre numéro de SIRET vous seront envoyés par voie postale. Vous serez officiellement chef·fe d’entreprise, félicitations !
Bon à savoir : durant l'année de création de votre SASU, vous aurez quelques déclarations fiscales à effectuer.
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Le coût de création d’une SASU
Ici, il existe une grande différence entre auto-entrepreneur et SASU.
Le coût de création d’une SASU n’est pas gratuit : il s’élève à minimum 200 €. La plupart du temps, vous aurez besoin de recourir aux conseils de professionnels, notamment pour la rédaction des statuts. Cet accompagnement peut vite faire grimper la note !
Au cours de la vie de l’entreprise, la SASU coûtera également plus cher que l’auto-entreprise. En effet, un auto-entrepreneur n’a pas besoin d'un expert-comptable tandis qu’une SASU devra probablement faire appel à un expert-comptable pour gérer a minima les fiches de paies de son président, sa comptabilité et ses éventuels employés.
Enfin, si vous veniez à fermer votre SASU, cela générerait aussi des coûts importants.
Le récap’ des différences⚡️
➡️ La création d’une micro-entreprise est simplifiée et gratuite. C’est l’option idéale si vous souhaitez vous lancer rapidement sans trop dépenser.
➡️ La création d’une SASU est complexe et coûteuse. C’est l’option parfaite si vous êtes sûr·e de vous et que votre projet a déjà bien mûri.
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# 2 Les limites de chiffre d’affaires
Les plafonds de chiffre d’affaires en micro-entreprise
Si vous êtes auto-entrepreneur votre chiffre d’affaires annuel est plafonné. C’est l’une des caractéristiques principales de la micro-entreprise.
77 700 € de chiffre d’affaires annuel hors taxes pour les prestations de services artisanales et commerciales et les activités libérales ;
188 700 € de chiffre d’affaires annuel hors taxes pour l’achat-vente de marchandises.
Si vous dépassez ces plafonds de chiffre d’affaires, votre micro-entreprise deviendra automatiquement au bout de 2 années consécutives de dépassement une entreprise individuelle classique.
Mais cela peut aussi être le moment de changer de statut pour la création d’une société, une SASU par exemple. Si vous vous interrogez sur quel statut choisir après une auto-entreprise, vous pouvez lire cet article !
L’absence de plafonds de chiffres d’affaires en SASU
C’est très simple ici : la SASU n’a aucune limite de chiffre d’affaires. Vous pouvez vous développer autant que vous le souhaitez !
Le récap’ des différences⚡️
➡️ Si vous pensez que votre activité ne dépassera pas tout de suite les plafonds de la micro-entreprise, alors vous pouvez opter pour le régime de la micro-entreprise.
➡️ Si vous sentez que vous allez être rapidement limité par les plafonds de la micro-entreprise, la SASU vous conviendra mieux.
# 3 Le régime fiscal
Le régime fiscal de la micro-entreprise
C’est au niveau de la fiscalité que réside une des grandes différences entre auto-entreprise et SASU. Plus précisément dans la possibilité, ou non, de déduire ses charges.
En effet, en micro-entreprise, vous êtes soumis à un régime fiscal particulier, le régime micro-fiscal. Ce dernier se caractérise par une imposition des bénéfices au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Vous ne pouvez pas déduire vos charges de votre chiffre d’affaires et ainsi diminuer l’assiette de calcul de vos impôts et donc le montant final à payer.
Pour pallier ce problème, le bénéfice imposable de l’auto-entreprise est calculé en appliquant un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires réalisé. Celui-ci est égal à :
71 % du CA pour les activités d’achat-revente ou de fourniture de logement ;
50 % du CA pour les autres activités commerciales et artisanales relevant des BIC ;
34 % du CA pour les activités libérales relevant des BNC.
L’auto-entrepreneur a également la possibilité d’opter pour le versement libératoire (sous conditions). Vous payez alors vos impôts tous les mois avec vos cotisations sociales, selon un taux défini et sous conditions.
Ainsi si vos charges dépassent la somme déduite de votre chiffre d’affaires par l’abattement forfaitaire (beaucoup d’investissements ou de frais professionnels), le régime micro-fiscal n’est peut-être pas le plus intéressant pour vous. Passer en SASU pourrait vous permettre de payer moins d’impôts.
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En dessous de certains montants de chiffre d’affaires, la micro-entreprise n’est pas redevable de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). Cependant, vous pouvez demander à être rattaché à un régime de TVA si c’est plus intéressant pour vous (par exemple, vous réalisez beaucoup d’achats pour votre activité).
La fiscalité en SASU
Par défaut, la SASU est imposée sur ses bénéfices à l’impôt sur les sociétés. La société paie l’impôt sur les sociétés et le président paie des impôts sur son revenu de mandataire social.
Contrairement à l’impôt sur le revenu, le taux de l’impôt sur les sociétés est fixe : il est de 15 % pour les bénéfices jusqu’à 42 500 € et de 25 % au-delà.
Il est également possible d’opter pour l’imposition sur le revenu.
Les bénéfices de la SASU viennent alors s’ajouter au montant imposable du président de la SASU. C’est une option qui peut être avantageuse dans les premières années de la SASU, notamment en cas de pertes.
Cependant, l’option est soumise à conditions : avoir moins de 50 salariés, moins de 5 ans d’ancienneté… Et elle reste limitée à 5 exercices comptables maximum.
Qu’elle soit à l’IR ou à l’IS, la SASU permet de déduire vos charges réelles.
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Le récap’ des différences⚡️
➡️ La micro-entreprise est assujettie à l’impôt sur le revenu. Vous ne pouvez pas déduire vos charges. Choisir la micro-entreprise peut être intéressant si vos bénéfices restent limités et que vos charges sont faibles.
➡️ La SASU est assujettie à l’impôt sur les sociétés. Choisir la SASU est une meilleure idée si vous réalisez beaucoup de bénéfices ou que vous avez des charges conséquentes.
# 4 Le régime social
Des charges sociales faibles en micro-entreprise
En micro-entreprise, l’entrepreneur est soumis à un régime spécifique : le régime micro-social. Il a un statut de travailleur indépendant (TNS) et est affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI).
Il paie des cotisations sociales tous les mois ou tous les trimestres en fonction de son chiffre d’affaires encaissé.
Vente de marchandises : 12,3 % du CA ;
Activités libérales non réglementées : 21,1 % du CA ;
Prestations de services artisanales et commerciales et autres professions libérales : 21,2 % du CA.
En micro-entreprise, tant que vous ne rentrez pas de chiffre d’affaires, vous ne payez pas de charges. Le montant des cotisations sociales peut être plus faible si vous bénéficiez de l’ACRE qui offre une exonération partielle de cotisations pour la 1re année d’activité.
La protection sociale de l’auto-entrepreneur est plus limitée que celle des salariés et il ne cotise pas pour le chômage.
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Des charges sociales élevées en SASU
Le président de SASU est affilié au régime général de la Sécurité sociale, et profite de la même protection que les salariés (excepté le chômage). On dit qu’il a le statut d’assimilé-salarié.
Le président est un mandataire social qui touche un salaire de la part de la SASU. Les cotisations sociales sont donc prélevées sur sa rémunération (à hauteur de 65 % du brut environ).
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Exemple : ainsi pour vous rémunérer un montant de 1500 €, la SASU devra débourser 1500 + 975 = 2 475 €. Les charges sociales en SASU sont donc relativement élevées.
S’il n’y a pas de rémunération, alors le président ne dispose d’aucune protection sociale et ne paie pas de cotisations. Le président de SASU peut ainsi faire des arbitrages pour optimiser ses charges. Par exemple, il peut décider de se verser une partie de son salaire en dividendes et non seulement une rémunération.
Dès que le président est rémunéré, il bénéficie d’une protection sociale plus complète qu’un micro-entrepreneur, notamment en termes de retraite.
⚠️ Il est difficile de déterminer si vous paieriez plus de cotisations sociales en SASU qu’en tant qu’auto-entrepreneur. En effet, on ne peut pas réellement comparer un pourcentage de chiffre d’affaires en auto-entreprise avec un pourcentage de salaire en SASU.
Dernier élément à avoir en tête : la SASU vous permet de maintenir vos ARE de Pôle Emploi intégralement si vous ne vous rémunérez pas ou que vous vous versez des dividendes. Ce n’est pas possible en micro-entreprise : vos allocations chômage seront minorées en fonction de votre chiffre d’affaires.
Le récap’ des différences⚡️
➡️ En micro-entreprise, vos charges sociales sont peu élevées et dépendent du chiffre d’affaires encaissé. Votre protection sociale est faible.
➡️ En SASU, vous payez des charges sociales élevées sur votre rémunération mais vous bénéficiez d’une protection sociale plus complète.
# 5 Le développement de l’entreprise
Un développement freiné en micro-entreprise
Le micro-entrepreneur dirige seul sa micro-entreprise et prend toutes les décisions importantes sans rendre de comptes à personne. Cependant, il est condamné à rester seul au sein de son entreprise car l'entreprise n'a pas de capital social. Vous n’avez pas la possibilité de vous associer.
Par ailleurs, la micro-entreprise n’est pas faite pour l’embauche de salarié·es, notamment en raison de l’absence de possibilité de déduire vos charges.
Enfin, les plafonds de chiffre d’affaires restent une limite majeure pour le développement de l’entreprise.
Un développement facilité en SASU
La SASU offre l’avantage de pouvoir grandir facilement. Avec la SASU, c’est « vers l’infini, et au-delà » !
La SASU est la forme unipersonnelle de la société par actions simplifiée. Elle peut donc facilement se transformer en SAS. D’ailleurs, cette transition n’implique pas forcément une modification des statuts. Pour passer d’une SASU à une SAS, il vous suffit de faire entrer un nouvel associé (ou plusieurs) au capital, puis de faire modifier votre extrait K-bis par le greffe du tribunal de commerce compétent.
La SASU est également adaptée à l’embauche de salarié·es puisque les charges supportées par la société sont déductibles de son chiffre d’affaires.
Enfin, la SASU est dirigée par un associé unique. Elle a l’obligation de nommer un président. En général, l’associé unique est également le président de la SASU. Mais ce n’est pas une obligation : vous pouvez aussi nommer un tiers comme président de la société. En d’autres termes, vous pouvez être 2 à gérer la SASU, vous n’êtes pas forcément seul comme en micro-entreprise.
Le récap’ des différences⚡️
➡️ La micro-entreprise reste une entreprise en solo. Vous aurez des difficultés à vous développer.
➡️ En SASU, vous avez peu de contraintes et votre développement est facilité.
# 6 Les obligations comptables
La comptabilité allégée en micro-entreprise
Votre comptabilité en auto-entreprise est fortement allégée. C’est une bonne nouvelle pour tous les allergiques à la paperasse 🙌 !
Vous devez simplement :
Tenir un livre des recettes enregistrant chronologiquement vos rentrées d’argent ;
Tenir un registre des achats (uniquement si vous avez une activité d’achat vente de marchandises) ;
Établir des factures pour vos clients en bonne et due forme et les conserver pendant 10 ans ;
Posséder un compte bancaire dédié à votre activité si vous avez dépassé le plafond de 10 000 € pendant 2 années civiles consécutives.
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À noter : Shine vous permet d’extraire vos relevés de compte en un clic depuis votre appli, ou même de les recevoir automatiquement par mail à fréquence donnée. Un bon point pour faciliter votre comptabilité !
Prenez de l'avance sur votre comptabilité.
Une comptabilité complète en SASU
Comme toutes les sociétés, la SASU nécessite de tenir une comptabilité d’entreprise rigoureuse.
Vous devrez répondre à un certain nombre d’obligations comptables en SASU (enregistrer tous les mouvements comptables, tenir des livres comptables, réaliser un inventaire annuel, établir des comptes annuels…).
Rien d’obligatoire, mais il est fortement conseillé de faire appel à un expert-comptable pour vous accompagner sur ce sujet.
Le récap’ des différences⚡️
➡️ Si la paperasse et les chiffres vous rebutent, la micro-entreprise est le bon choix.
➡️ Si vous n’avez pas peur de mettre le nez dans une vraie gestion d’entreprise avec une comptabilité complète, vous pouvez embarquer pour la SASU !
# 7 Les activités possibles
Les activités possibles en micro-entreprise
La micro-entreprise est idéale pour débuter dans l’entrepreneuriat ou pour une activité annexe. Le cumul du régime du micro-entrepreneur est en effet possible avec de nombreux statuts : salarié, étudiant, retraité…
Vous pouvez également exercer différents types d’activités en micro-entreprise : des activités commerciales, artisanales ou libérales.
⛔️ Cependant, certaines activités ne sont pas autorisées :
Les activités agricoles (relevant des bénéfices agricoles) ;
Les activités relevant de la TVA immobilière : marchands de biens, agents immobiliers… ;
Les professions du droit : avocats, juristes… ;
Les autres professions relevant d’ordres professionnels : experts-comptables, agents généraux d’assurances, vétérinaires, docteurs, infirmières… ;
Les activités artistiques rémunérées par des droits d’auteur.
Les activités possibles en SASU
La SASU est une forme juridique qui convient à l’exercice d’un grand nombre d’activités (artisanales, agricoles, commerciales, industrielles, libérales). Si vous êtes agriculteur, chauffeur VTC, coiffeur, consultant, graphiste ou peintre en bâtiment, vous pourrez donc créer une SASU.
⛔️ Certaines activités restent interdites en SASU :
Certaines professions juridiques et des professions de santé ;
Certaines professions réglementées comme l’agent d’artiste, le buraliste (débit de tabac) ou encore l’assureur.
Le récap’ des différences⚡️
➡️ En micro-entreprise, les activités interdites sont plus nombreuses qu’en SASU.
➡️ En SASU, la plupart des activités sont autorisées mais certaines restent prohibées.
# 8 La responsabilité de l’entrepreneur
Une responsabilité limitée aux biens en micro-entreprise
Les entreprises individuelles ne possèdent pas de personnalité juridique. Juridiquement, l’entreprise individuelle et votre personne physique sont considérées comme étant une seule et même personne.
Cependant, depuis la loi du 14 février 2022, ce principe a été nuancé. En effet, depuis cette date, la responsabilité de l’entrepreneur individuel (et donc du micro-entrepreneur) est limitée aux biens utiles à l’activité professionnelle uniquement.
Ce n’est pas la même chose qu’une société mais cela permet de limiter considérablement la responsabilité en micro-entreprise.
Auparavant, cette dernière était illimitée. Cela signifiait que les créanciers de l’entrepreneur pouvaient se servir sur ses biens personnels pour recouvrer des dettes professionnelles. Il n’y avait pas de séparation des patrimoines. Ce n’est plus le cas désormais.
Une responsabilité limitée aux apports en SASU
La SASU est une société, donc une personne morale indépendante de votre personne physique. Par définition, la responsabilité en SASU est limitée par le fait qu’une SASU est une personne morale qui possède son propre patrimoine.
Le patrimoine personnel de l’associé unique n’a donc rien à voir avec celui de l’entreprise et ne peut être attaqué en cas de dettes. La responsabilité de l’associé unique est limitée aux apports qu’il a réalisés dans le capital social.
Le récap’ des différences⚡️
➡️ Une responsabilité limitée aux biens utiles à l’activité professionnelle en micro-entreprise.
➡️ Une responsabilité limitée aux apports en SASU.
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Récapitulatif des 8 différences SASU et micro-entreprise
✅ Des formalités de création simplifiées et gratuites en micro-entreprise vs complexes et payantes en SASU
✅ Des plafonds de chiffre d’affaires en micro-entreprise vs pas de plafonds en SASU
✅ Imposition sur le revenu et pas de déduction des charges en micro-entreprise vs imposition sur les sociétés et régime réel en SASU
✅ De faibles cotisations sociales et une protection sociale limitée en micro-entreprise vs des cotisations sociales élevées et une bonne protection sociale en SASU
✅ Développement difficile en micro-entreprise vs facile en SASU
✅ Obligations comptables allégées en micro-entreprise vs complètes en SASU
✅ Activités prohibées nombreuses en micro-entreprise vs moins nombreuses en SASU
✅ Responsabilité limitée aux biens utiles à l’activité professionnelle en micro-entreprise vs aux apports en SASU
🗒 Résumé des avantages et des inconvénients des deux statuts
SASU ou micro-entreprise : résultat des courses
Sur la ligne d’arrivée, nous ne pouvons pas donner la victoire à la SASU ou à l’auto-entrepreneur car ces deux statuts ne concourent pas dans la même catégorie :
➡️ La micro-entreprise sera idéale pour les débutants dans l’entrepreneuriat qui veulent un fonctionnement simplifié et un quotidien délesté des plus gros tracas de la gestion d’entreprise.
➡️ La SASU correspondra plus aux projets d’une certaine envergure, avec une vision à plus long terme. Sa forme relativement libre vous permettra de forger votre business comme vous le souhaitez et de vous développer facilement.
D’ailleurs, le passage de l’auto-entreprise à la SASU est une transition fréquente et logique dans la vie d’une entrepreneur, c’est peut-être la solution que vous adopterez !
Votre cœur balance ? Vous pouvez aussi choisir de cumuler le statut de micro-entrepreneur et un mandat de président de SASU.
Et si vous vous sentez prêt·e : nous vous accompagnons étape par étape dans la création de votre entreprise.