Moniteur de ski indépendant : quel statut juridique choisir ?
Publié le 9 octobre 2023
par Amel Addoun
4 min. de lecture
Publié par Amel Addoun
Mis à jour le 24 septembre
4 min
Devenir moniteur·ice de ski en indépendant, c'est comme dévaler une piste noire : ça demande de l'audace, de la technique et une bonne dose de sang-froid. Mais avant de descendre la pente de l’entrepreneuriat à toute vitesse, il faut choisir son statut. Et il n’est pas toujours évident d’y voir clair entre les différentes options qui s’offrent à vous. Ce guide vous présente les formes juridiques les plus adaptées au métier de moniteur de ski indépendant.
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Option n°1 : la micro-entreprise
Ouvrir une micro-entreprise, c'est comme se lancer dans une descente en douceur. C'est le choix de la simplicité, de l'efficacité et surtout, de l'allégement administratif. Si vous préférez éviter les formalités administratives complexes, c'est certainement l'option parfaite.
Les obligations comptables sont réduites au minimum, et les charges sociales sont indexées sur votre chiffre d'affaires, ce qui évite les surprises désagréables en fin d'exercice. C'est l'idéal si votre activité de moniteur·ice de ski génère moins de 77 700 € par an.
Pour créer votre micro-entreprise en tant que moniteur·ice de ski indépendant·e, voici la marche à suivre :
se rendre sur le site du guichet unique de l’INPI ;
remplir le formulaire de déclaration de micro-entreprise ;
joindre les pièces justificatives nécessaires à son dossier ;
démarrer son activité une fois son numéro SIRET reçu.
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En tant que moniteur·ice de ski, votre code APE est le 85.59B.
Calculez automatiquement vos cotisations de micro-entreprise.
Option n°2 : l'entreprise individuelle (EI)
Vous comptez dépasser le seuil de CA permis par la micro-entreprise ? Pas de panique ! Vous pouvez garder le contrôle total de votre activité avec l’EI.
Les formalités administratives et comptables liées à ce statut sont simplifiées. Vous n’avez qu’à prendre votre élan et vous lancez !
De plus, les frais de gestion sont réduits au minimum, ce qui vous laisse plus de liberté pour investir dans du matériel de ski de qualité.
Pour ouvrir votre EI en tant que moniteur·ice de ski indépendant·e, voici le procédé à suivre :
se connecter sur le site du guichet unique de l’INPI ;
remplir le formulaire de déclaration d'entreprise individuelle ;
joindre les pièces justificatives nécessaires (copie de pièce d’identité, justificatif d’occupation des locaux pour la domiciliation, déclaration de non-condamnation et de filiation) ;
démarrer son activité une fois son numéro SIRET reçu.
Option n°3 : l'EURL pour moniteur de ski indépendant
Choisir l'EURL, c'est comme faire du hors-piste accompagné d'un·e guide expérimenté·e. C'est le choix de la sécurité et de la stabilité.
En optant pour ce statut, vous bénéficiez d’une protection de votre patrimoine personnel en cas de difficultés financières. Votre responsabilité est limitée au montant de vos apports.
Les formalités de création sont un peu plus coûteuses et peuvent nécessiter l'intervention d'un tiers (notaire, avocat·e, etc.). Niveau fiscalité, vous pouvez opter pour l’impôt sur les sociétés ou du régime de la micro-entreprise, sous conditions.
Pour ouvrir votre EURL, voici la marche à suivre :
rédiger les statuts de l'EURL ;
déposer son capital social en ligne ou dans une banque (minimum 1 €) ;
publier une annonce dans un journal d’annonces légales (JAL) ;
immatriculer son EURL en déposant son dossier sur le site du guichet unique de l’INPI.
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Shine Start vous aide à dévaler la pente tout schuss grâce à un accompagnement complet lors de la création de votre EURL.
Option n°4 : la SASU
Vous souhaitez garder la porte ouverte pour collaborer avec d'autres moniteurs de ski, tout en gardant le contrôle ? La SASU est faite pour vous !
En tant que président·e, vous êtes considéré assimilé-salarié : vous disposez ainsi d’une protection sociale optimale, utile en cas d’accidents en pleine montagne. Les démarches administratives et la tenue de la comptabilité sont plus complexes et sa création engendre des coûts supplémentaires. Avec ce statut, vous avez la possibilité de choisir entre l'impôt sur les bénéfices ou sur votre rémunération.
Pour ouvrir votre SASU en tant que moniteur·ice de ski indépendant·e, suivez ces étapes :
rédiger les statuts de sa SASU ;
déposer son capital social (minimum 1 €) ;
publier une annonce légale dans un JAL ;
immatriculer sa SASU en déposant son dossier auprès du guichet unique de l’INPI.
Shine a rédigé le guide ultime pour faire le bon choix de statut juridique !
Moniteur de ski indépendant : récap’ des statuts possibles
Pour ouvrir votre entreprise et devenir moniteur·ice de ski freelance, vous avez le choix entre :
la micro-entreprise ;
l’EI ;
l’EURL ;
la SASU.
Le régime de la micro-entreprise est celui qui convient le mieux aux moniteur·ices de ski. Une fois le matériel de ski acheté, vous avez peu de charges à déduire.
Pour prendre la meilleure décision, nous vous conseillons de prendre en compte votre situation personnelle et votre envie (ou non) de vous associer.
Si vous hésitez encore, voici notre nouvel e-book complet et gratuit sur les statuts juridiques.
Et si vous êtes prêt·e à chausser les skis de l’entrepreneur·se dès maintenant, Shine Start vous attend.